La Flûte Enchantée
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La Flûte Enchantée

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 C'est bientôt la fin (les Weber)

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MessageSujet: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyDim 19 Déc - 10:25

La Flûte Enchantée incarne: Fridolin Weber

La maladie. Voilà bien une chose à laquelle personne ne veut être confronté. Lorsqu’on l’a en soit, on souffre de se sentir affaibli, de ne plus pouvoir agir comme de coutume, et lorsque les gens que l’on aime en sont atteints, on souffre de les voir dépérir, et périr dans le plus extrême des cas.
Cela faisait deux semaines que Fridolin Weber était souffrant. Il prétendait avoir simplement pris froid et qu’il allait déjà mieux, par fierté… mais la réalité était bien différente. La réalité lui prouvait un peu plus chaque jour que ses forces le quittaient sans qu’il n’y puisse rien faire. Si ses filles s’inquiétaient, surtout les plus jeunes, Sophie et Constanze, son épouse Cécilia, elle, prenait son parti en prétendant qu’il simulait beaucoup pour la laisser seule aux tâches de la maison. Il fallait dire que de toutes façons, son mari étant souffrant ou non, c’était elle qui portait la culotte et qui gérait tout dans la maison, ou du moins une grande partie. Et le fait que Fridolin soit cloué au lit, Aloysia absente, rendait Cécilia encore plus désagréable. Elle rudoyait beaucoup ses filles, surtout Constanze qui depuis des années était devenu une sorte de souffre-douleur.
Il était onze heures du matin, et Fridolin était toujours couché avec une quinte de toux qui lui brûlait la gorge, une douleur insupportable le prenait à chaque fois qu’il toussait. Il entendit alors des pas dans le couloir. Son épouse étant sortie pour faire quelques courses, il se douta bien qu’il s’agissait de l’une de ses filles.


-Constanze, est-ce que… c’est toi? demanda-t-il d’une voix faible et enrouée.

Il savait que Cécilia lui menait la vie dure et il avait de la peine pour sa fille. Mais il savait que cela lui forgeait le caractère et que plus tard, elle saurait se débrouiller dans n’importe quelle situation. Fridolin était fière de chacune de ses filles, car chacune avait un petit plus. Josepha, l’ainée, avait un immense talent pour le chant; Aloysia, la seconde, sans conteste la préférée des parents, alliait charme et talent. Constanze, la troisième, avait un caractère bien à elle mais malgré cela, elle se débrouillait plutôt bien en musique. Quant à Sophie, la petite dernière, elle était d’un calme et d’une gentillesse incomparable. Oui, Fridolin aimait chacune de ses filles d’une manière unique. Mais il n’avait que peu l’occasion de s’exprimer, car son épouse Cécilia était très envahissante.
Une nouvelle quinte de toux se fit entendre, le faisant grimacer de douleur. C’est alors que la porte de la chambre s’ouvrit.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyDim 19 Déc - 20:56

hj : Je me permets de te corriger lorsque tu parles de Constanze "se débrouillait plutôt bien en musique", en fait Stanzi était une excellente musicienne, et sans avoir le brillant succès de ses aînés, elle chantait très bien. Elle avait l'oreille fine puisqu'elle savait reconnaître une musique ou un son juste ou faux, et elle a fait une tournée de chant (avec Aloysia d'ailleurs) dans toute l'Europe où elle a été applaudie pour son talent Wink

dj :

* Absorbée par son travail et l'inquiétude pour son père, Stanzi faisait son ménage sans grande discrétion. Un peu de balai par ici, un coup de chiffon par là, voilà le lot quotidien de cette adolescente de 16 ans. Certes, ses soeurs, surtout Josefa et Sophie, l'aidaient dans ses tâches, tandis que sa mère gérait l'ensemble de la maisonnée de sa cuisine, mais pour Constanze, cette situation n'était pas la meilleure du monde. A croire que ses parents l'avaient conçue pour être une femme de ménage! Mais elle pardonnait plus volontiers à son père, toujours là pour ses filles, très présent, très attentif et proche d'elles, contrairement à sa mère qui était d'une nature violente, avec un certain penchant pour l'alcool.

Trop occupée par son ménage, la jeune fille ne se rendait pas compte du bruit qu'elle pouvait faire. Alors qu'elle époussetait une étagère, elle entendit la voix faible de son père. Posant chiffons et balai, elle se précipita à son chevet où elle le découvrit pâle et fièvreux. *

- Oui Papa, c'était moi. Tu as besoin de quelque chose?

* La jeune fille posait sur son père un regard douloureux. Tout semblait indiquer qu'il n'en avait plus pour longtemps, et chaque jour elle priait pour le retour de sa soeur, afin qu'il ait sa famille complète à ses côtés. *
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyLun 20 Déc - 7:43

HJ; oui mais là d'une part je me place de l'avis du père, et d'autre part tout cela n'a pas encore eu lieu puisque Stanzi n'a que 15 ans.^^ Qu'elle sâche reconnaitre un son juste ou faux, j'ai envie de dire "encore heureux" lol issue d'une famille de musiciens et l'étant elle-même, c'eut été un comble si elle ne l'avait pas su la pauvre Razz
Fin du HJ Very Happy
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyLun 20 Déc - 7:52

Rassuré de voir sa fille Constanze entrer, et non pas son épouse, Fridolin esquissa un pâle sourire. Stanzi était si douce, si dévouée, et le père savait que la mère lui en demandait beaucoup. Il tendit faiblement la main vers elle pour lui faire signe d'approcher.

-Viens... Viens t'asseoir quelques minutes.

Il savait qu'une petite pause ne lui ferait pas de mal, elle travaillait dur pour éviter de se faire gronder par Cécilia. A présent qu'il était alité, Fridolin voyait la vie de ses filles sous un autre angle. Il lui semblait aussi que la fin était proche pour lui, mais il ne voulait pas l'admettre en présence de ses filles. Pourquoi les inquiéter? Elles auraient bien le temps de pleurer une fois qu'il serait parti, définitivement parti. Le seul regret qu'il avait, c'était de laisser ses petites protégées seules avec Cécilia qui, si elle ne s'en rendait pas compte, pouvait être bien méchante avec elles... Surtout avec Constanze.

-Dis-moi Stanzi... tu as eu des nouvelles de ta soeur récemment?

Sa seconde fille partie pour Paris lui manquait. Même les disputes incessantes entre elle et Constanze lui manquaient... Le son de sa voix cristalline, lorsqu'elle s'entrainait avec Josepha... Il aurait tout donner pour entendre cela à nouveau avant de mourir. Que pouvait-elle bien faire? Rentrerait-elle bientôt? Fridolin l'espérait. Il aurait voulu avoir toutes ses filles autour de lui pour emporter cette belle image avec lui.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyLun 20 Déc - 20:23

HJ : Et? Wink Justement, l'avis de son père, qui l'a formée lui-même, n'est pas "se débrouille plutôt bien" mais "est douée en musique". Après le reste, c'est pour l'anecdote certes, mais le père n'a pas un avis du style "elle s'en sort", il reconnaissait le talent de chacune de ses filles Wink Pour le son juste ou faux, j'ai oublié de préciser "dès les premières notes" ^^ Ah et si on est en 1778, elle a 16 ans et non 15 Wink

DJ:

* Sur l'invitation de son père, Stanzi s'approcha du lit pour s'asseoir sur un petit coin. Elle prit la main de Fridolin et le regarda douloureusement. Elle qui, fidèle à son prénom, aimait la constance des situations, n'aimait pas celle-ci : son quotidien était bouleversé par l'absence de sa soeur, l'humeur de plus en plus exécrable de sa mère et la maladie de son père. Le petit cocon qu'elle s'était forgé autour d'elle depuis son enfance et depuis qu'elle avait conscience du monde qui l'entourait, voyait tout s'écrouler peu à peu : Josefa était triste, Cécilia était de pire en pire, son père était en train de mourir, Aloysia était à Paris avec Wolfgang, seule Sophie ne changeait pas. Et tout cela, Stanzi le ressentait au fond d'elle-même, jamais son moral n'avait été plus bas. Ravie de stopper son ménage un instant, elle profita alors de ce moment passé avec son père, comme elle le faisait lorsqu'elle était petite. *

- Oui Papa, j'ai reçu une lettre il y a deux jours.

* Constanze afficha un sourire qui se voulait rassurant. Sachant son père malade et faible, elle préféra taire l'épisode de la voiture accidentée afin de ne pas l'inquiéter davantage, et alla droit au but : un retour proche, tout du moins elle l'espérait. *

- Aly va bien, elle, Wolfgang et sa soeur sont sur le chemin du retour, après avoir rencontré le Maestro Salieri et Mlle Cavalieri. Ils sont sur les routes de Suisse, leur arrivée n'est plus qu'une affaire de quelques jours, rassure toi.

* Elle passa une main délicate sur la joue de ce père qu'elle aimait tant, sans doute même plus que sa mère, parce lui au moins était gentil avec elle, et qu'il la voyait comme une adolescente, une future musicienne prometteuse, et non comme la femme de ménage de la famille. *
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptySam 25 Déc - 23:26

Le temps semblait infiniment long à Aloysia. Cette impression que le fiacre n’avançait pas… cette horrible impression ne la quittait plus. Elle se sentait mal d’avoir quitté Wolfgang, de l’avoir laissé seul avec Nannerl pour qu’ils gagnent Vienne, alors qu’elle avait promis de retourner à Mannheim de son coté pour visiter son père malade… Elle espérait que Constanze avait exagéré dans sa lettre, car Aly aimait beaucoup son père et elle ne voulait en aucun cas qu’il lui arrive malheur. Sophie et Josy s’étaient bien gardées de lui dire quoi que ce soit à ce sujet. Peut-être étaient-elles trop inquiètes? Ou peut-être tout simplement ne souhaitaient-elle pas ternir son bonheur d’avoir retrouvé Wolfgang. Il était vrai que Stanzi était toujours la plus franche des trois avec Aloysia car elle n’avait plus peur de se chamailler avec elle: c’était de coutume.

Et Wolfi? Les adieux avaient été déchirant, Aloysia n’avait pu retenir ses larmes, même si la promesse avait été faite de se retrouver au plus vite à Vienne. La jeune fille lui avait fait promettre de lui écrire aussitôt qu’il aurait trouvé un logement, afin qu’elle sache où le retrouver. Mais ses parents la laisserait-elle encore une fois partir, de plus si c’était cette fois pour se mettre en ménage avec ce jeune homme? Le cœur d’Aloysia se serrait en imaginant la réponse de ses parents. Peut-être Fridolin serait moins rude, mais elle était quasiment sure que Cécilia trouverait à redire… Pourtant, Wolfgang était parfait pour Aly: il lui donnait confiance en elle, il était dans la musique et était un compositeur de génie promis à un brillant avenir… certes pour le moment il ne roulait pas sur l’or, mais Aloysia était heureuse avec lui. Alors pour lui refuser cela? La jeune fille savait que sa mère était étrange, et que l’on pouvait s’attendre à toutes sortes de réactions avec elle… Stanzi avait bien précisé dans sa dernière lettre qu’elle s’était remise plus que bien à la boisson, ce qui la faisait d’autant plus appréhender ses retrouvailles avec elle.

Après de longues heures passées à essayer de ne point flancher sous les secousses dues aux routes accidentées, Aly tira le petit rideau afin d’apercevoir le paysage. C’est là qu’elle comprit qu’enfin elle arrivait. Elle reconnut les géraniums plantés dans des petits pots le longs des grilles qui enfermaient certains beaux jardins attelant à des maisons luxueuses. La sienne l’était certes beaucoup moins, mais cela restait un foyer convenable que la famille tâchait d’entretenir au mieux.

Enfin le fiacre s’arrêta devant le petit portillon derrière lequel se trouvait l’allée qui menait à la porte d’entrée. Le cocher ouvrit la portière à Aloysia et lui présenta son bras pour l’aider à descendre. Elle s’empressa de sortir de la voiture, trop heureuse d’enfin pouvoir se dégourdir les jambes. Pendant qu’elle rajustait sa robe et passait ses mains dessus pour aplanir les plis de sa jupe, le cocher lui descendit sa petite valise. Aly sortit de sa bourse de quoi le payer pour le voyage, le remercia, et le cocher remonta en voiture. Pendant ce temps, la jeune Weber prit sa valise d’une main, son courage de l’autre, et poussa le portillon quelque peu rouillé et marcha le long de l’allée. Elle ouvrit la lourde porte d’entrée. Un silence étrange régnait. Où étaient passés les rires de Sophie? La voix de Josy? Les notes de Stanzi? Et les… hurlements de Cécilia? Tout était calme.


-Je suis rentrée !! Lança-t-elle alors.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMar 28 Déc - 12:42

Cécilia, leur mère, était partie faire quelques courses pour préparer le repas du midi. Il était normalement prévu qu'Aloysia revienne avant l'heure du déjeuner. Comme à son habitude, Cécilia avait donné l'ordre à ses deux filles cadettes de s'occuper de la maison. Ainsi, Constanze s'occupait de la partie haute de la maison tandis que Sophie s'occupait du bas. Quelques coups de balais pour le sol, quelques coups de chiffons sur les vieux meubles, bref, des choses très banales.

Mais en nettoyant les touches du piano familial, Sophie pensa à son père. Il était souffrant depuis maintenant deux semaines. Oh, elle l'avait déjà vu souffrant, mais jamais à ce point-là. Elle avait peur, peur de perdre son père qu'elle chérissait tant, peur de voir sa famille se fissurer ... Elle effleura les touches du piano, repensant à toutes les mélodies qui avait été jouées dessus. Elle leva la tête et son regard se posa sur un portrait de famille. Tout le monde souriait. Ce temps lui paraissait si lointain ... Maintenant, en plus du départ prolongé d'Aloysia, son père était au plus mal, sa mère passait ses journées à donner des ordres, à rabaisser ses filles et à leur crier dessus. Mais Sophie arrivait toujours à lui trouver une excuse. Celle d'avoir peur de perdre son mari, l'homme que l'on a aimé, le père de ses enfants ...

Une larme coula sur sa joue. Non, elle devait rester forte. Mais d'autres lui brûlaient les yeux. Elle s'assit au piano, joua quelques notes avant de fondre en larmes, les bras sur le clavier, la tête enfouie. Elle resta ainsi à pleurer en silence, seule. Sophie était la plus gaie de la famille, mais sans doute aussi la plus sensible. Surtout en ce qui concernait la famille. Et si son père venait à mourir suite à cette maladie ? Que deviendraient-elles ? Sophie ne voulait même pas l'imaginer. Elle abandonna chiffons et balai, qu'elle rangea dans le placard. Elle se dirigea ensuite dans la petite cuisine, se passa de l'eau fraîche sur le visage. Elle releva la tête. Cette voix ... c'était celle d'Aloysia ! Sophie alla à la rencontre de sa soeur.


- Aly !

Elle partit l'enlacer. Elle était bien contente de la retrouver, même s'il est vrai que Sophie ne montrait pas la même vivacité que d'habitude. C'était juste l'inquiétude.

- Je suis heureuse de te revoir. Tu as fait bon voyage ?

Elle se dirigea ensuite aux pieds de l'escalier.

- Papa ! Stanzy ! C'est Aloysia ! Elle est là !
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMer 29 Déc - 21:00

HJ: quelqu'un veut reprendre Frido pour le faire claquer après??

Aly n’eut pas à attendre bien longtemps avant que le comité d’accueil, composé seulement de Sophie, ne fasse son apparition. Celle semblait folle de joie de la voir et se précipita vers elle. Aloysia lui ouvrit les bras et la serra contre elle, trop heureuse de revoir sa petite sœur avec qui elle avait correspondu durant ses longues semaines d’absence.

-Oh Sophie, comme je suis contente de te voir! Oui, le voyage était long mais tout s’est bien passé.

Elle la câlina quelques instant, s’imprégnant à nouveau de son chez elle, de l’odeur de la maison, l’ambiance de la famille… En parlant de famille, où donc étaient passées la mère et les sœurs? Aly entendit Sophie appeler leur père et Stanzi.

-Maman et Josy ne sont pas là?

Puis, se rappelant de la lettre de Constanze qui disait que leur père se portait mal, elle regarda Sophie d’un air grave et se baissa pour la regarder dans les yeux, en la prenant doucement par les épaules.

-Dis-moi, c’est vrai que Papa est malade? Je m’inquiète, Constanze m’en a parlé dans une lettre…

L’inquiétude se lisait dans le regard de la cadette des Weber, et Aloysia n’eut aucun mal à comprendre que la mauvaise nouvelle était vraie. D’ordinaire, Fridolin Weber se remettait assez vite, il n’en avait pas le choix avec l’épouse qu’il avait. Mais là, la maladie semblait plus forte. Inquiète, Aloysia prit la main de Sophie et se dirigea vers l’escalier, laissant sa valise dans l’entrée. Elle monta l’escalier lentement, gardant toujours la main de sa petite sœur dans la sienne, avec l’angoisse grandissante, la gorge qui se serrait et le nœud à l’estomac qui se resserrait. Elles arrivèrent finalement toutes deux devant la porte de la chambre des parents qui était entrouverte. Aloysia la poussa doucement.

-Papa? C’est moi, c’est Aloysia..

Elle fit un pas et resta sur le seuil de la porte, suivie de Sophie et vit Constanze assise sur le lit à coté de leur père. Elle sourit en la voyant.

-Stanzi! dit-elle joyeusement à l'attention de sa soeur.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMer 29 Déc - 22:19

HJ : Euhhh, je me sens pas une âme de mourante (même si y a 3 jours c'était kif kif mdr)
Au fait Sophie, tu n'as pas 12 ans mais 15 miss Wink

DJ:

* Constanze regardait douloureusement son père, transpirant de sueur, pâle comme un linge et somnolant à peine. En l'observant elle se remémorait les belles années de cet homme qui jadis était plein de vie, d'entrain, qui aimait les femmes et la musique, et qui avait eu le courage d'épouser l'ouragan qu'était sa mère. Aujourd'hui, après s'être tué au travail pour subvenir aux besoins de sa nombreuse famille, il n'était plus que l'ombre de lui-même, de ce père aimant que Fridolin avait été pour ses filles, Constanze comprise. Cela déchirait le coeur de l'adolescente, qui outre un père qu'elle aimait, et de merveilleux souvenirs qu'elle ne vivrait plus jamais, perdait le dernier rempart de défense qui la séparait de sa mère.

Elle fut sortie de ses pensées par le bruit des roues d'une voiture qui s'arrêtait devant la maison, ce qui étonna la jeune fille. D'ordinaire, et surtout depuis que son père était malade, plus personne ne venait leur rendre visite, or non, elle ne s'était pas trompée et la voiture s'était bien stoppée devant leur grille d'entrée. Très vite, Stanzi comprit en entendant la voix cristaline de sa soeur : Aloysia était de retour! Une vague de soulagement envahit l'adolescente, qui, bien que soupçonnant l'issue fatale qui guettait son père, sut qu'au moins il mourrait entouré par ceux qu'il avait aimés et qui l'aimaient.

La petite voix de Sophie lui parvint aux oreilles : sa petite soeur avait du accueillir la voyageuse, surtout dans cette maison désertée par sa mère et où Josefa s'enfermait dans leur chambre, songeant à sa passion déçue pour un Français... Stanzi tenait toujours la main de son père et guettait la venue à l'étage de ses soeurs, pour rien au monde elle n'aurait laissé Fridolin seul.

Lorsque Aly entra dans la pièce et que Stanzi l'entendit prononcer son nom, elle lâcha la main paternelle - à présent qu'elles étaient 3 dans la pièce, elle ne craignait plus de le laisser seul - et se retourna, l'air triste, vers la nouvelle arrivante. En une seconde, les derniers souvenirs des disputes ayant précédé le départ de son aînée disparurent, elle se leva et courut se jeter dans ses bras. *

- Aly! Enfin te voilà!

* Des larmes commençaient à embuer son regard et elle se laissa aller à cette présence rassurante. Quel qu'aient pu être les actions passées ou présentes de sa soeur, son caractère et ses envies, elle restait son aînée et donc une protection supplémentaire. *
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyJeu 30 Déc - 0:12

HJ: Merci Stanzy Wink, j'ai modifié.
Aly, comment tu parles de notre père ! xD

__________


-Maman et Josy ne sont pas là?

- Maman est partie faire quelques courses, et Josy l'a accompagnée. Elles ne devraient plus tarder. Elles seront heureuse de te voir ici.

Puis Aloysia se baissa à la hauteur de Sophie, la prenant par les épaules. Son regard avait quelque chose de grave. Sophie commençait à paniquer car cela n'envisageait rien de bon.

- Dis-moi, c’est vrai que Papa est malade? Je m’inquiète, Constanze m’en a parlé dans une lettre…

Mentir n'était pas dans les habitudes de la cadette et de toute façon, maintenant que sa soeur était présente, mentir n'aurait servi à rien. L'inquiétude gagna la jeune fille qui ne savait que répondre, car elle sentait bien que cette fois-ci était plus grave que les maladies de jadis. D'ailleurs, Sophie n'eut même pas besoin de prononcer ne serait-ce qu'un seul mot pour qu'Aloysia comprenne la gravité de la situation. L'aînée prit la main de la cadette et elles montèrent les marches de l'escalier, sans un mot. Toutes deux étaient rongées par l'angoisse.

Elles arrivèrent devant la porte de la chambre, restée entrouverte. Tandis qu'Aloysia retrouvait Constanze, Sophie s'approcha doucement de leur père. Elle prit délicatement une serviette mouillée qu'elle appliqua avec douceur sur le visage brûlant de Fridolin. Son petit coeur se serra à la vue de son père souffrant, se battant pour combattre cette terrible maladie. Des larmes vinrent troubler sa vision. Elle sentit la main de Fridolin sur la sienne, celle qui ne tenait pas la serviette, mais qui était posée sur le lit. Son regard dévia alors sur ce contact qu'elle resserra. Comme si elle lui disait qu'elle serait toujours là, avec lui.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyJeu 13 Jan - 22:41

Revoir Constanze fit un plaisir immense à Aloysia. Ses soeurs chéries, même s'il manquait encore Josepha qui était en train de faire des courses avec leur mère, ces visages familiers et tant aimés étaient une réjouissance pour la jeune fille. Mais les mines tristes et fatiguées de ses soeurs ne mentaient pas, leur père devait en effet se trouver au plus mal.

-Oh Stanzi! lacha-t-elle en la serrant dans ses bras.

Aloysia sentait bien la pression qu'éprouvait sa soeur. Elle laissait couler ses larmes qu'elle avait sans doute dû retenir toute la journée pour ne pas les montrer à leur père ou à Sophie, elle qui était si sensible. D'un geste rassurant et maternel, Aly caressa les cheveux de Contanze, pour lui signifier qu'à présent elle était là pour l'aider, l'épauler, et qu'elle ne la laisserait pas tomber... Ce n'était sans doute pas le bon moment pour faire part à la famille de son souhait d'aller habiter à Vienne avec Wolfgang...
Aloysia se décida à faire un pas dans la chambre pour saluer leur père toujours alité. Elle tenait maintenant dans ses mains celles de ses deux soeurs afin qu'elles entrent avec elle.


-Papa, je suis rentrée... commença-t-elle de sa voix la plus douce, se forçant à sourire pour que son intonation soit plus chantante.

Elle s'approcha doucement, puis arrivée au bord du lit, elle lâcha lentement les mains de ses soeurs pour se rapprocher de son père et prendre la sienne. Aly sentit les larmes lui monter aux yeux. On sentait que la fin approchait pour Fridolin, il était d'une pâleur cadavérique, sa main était froide... La jeune fille se retint néanmoins de pleurer du mieux qu'elle put.

-Tu m'as manqué Papa, tu sais. j'ai beaucoup pensé à toi ainsi qu'à Maman.

Elle ne savait trop que lui dire... Lui raconter son voyage? Qu'elle avait retrouvé Wolfgang à Paris? Peut-être lui chanter une chanson?
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyVen 14 Jan - 19:53


La Flûte est Fridolin Weber puis Cécilia Weber


La vie est éphémère. La vie est courte. La vie passe trop vite.
Voilà à quoi pensait Fridolin tandis que Constanze rassurait tant bien que mal son pauvre père de sa maigre présence. Que pouvait-elle faire de plus après tout ? Fridolin avait toujours regretté que Cécilia ne lui donne pas de garçons ou que, du moins, ceux-ci n’aient jamais survécus. Un petit Fridolino dans la famille n’aurait pas fait de mal, n’est-ce pas ? Mais Herr Weber s’était fait une raison et ses quatre adorables filles avaient fini par lui faire oublier cette petite déception. Comme il les aimait ! Comme il voulait les protéger ! Il ne pouvait pas partir maintenant, la petite Sophie n’avait que quinze ans et ne méritait pas de perdre son père à un âge où l’on commence à voir le monde. Et ce monde était bien trop dangereux pour ses quatre princesses. Oui mais voilà, Dieu en avait certainement décidé autrement car la maladie s’aggravait et Fridolin sentait son heure arriver. Dans la nuit, il s’était attelé à rédiger son testament, léguant évidemment tout à sa femme et ses filles, leur réservant à chacune un petit quelque chose. Il faisait confiance à son épouse mais il ne voulait pas que les plus jeunes soient désavantagés face aux deux grandes, largement privilégiées.

Constanze était face à lui, dans une gêne et inquiétude touchante. Il aurait aimé la rassurer, lui dire que tout irait bien. Il avait confiance et savait qu’elle était certainement la seule à savoir vivre sans lui. Non, ce n’était pas la plus jolie et elle était loin d’être la plus talentueuse mais ses petits yeux timides en feraient chavirer plus d’un et son caractère bien trempé saurait un jour se rebeller face à cette mère un peu trop abusive. Il était loin le temps où Constance courait dans toute la maison en pleurant car les grandes sœurs avaient décapité sa poupée de façon un peu violente. A présent, il avait une femme devant lui. Une femme qui serait en mesure d’être une épouse tout à fait parfaite. Fridolin esquissa un faible sourire en guise de remerciement. Elle était là et apaisait ses angoisses, voilà qui lui suffisait amplement.

Soudain, un bruit retentit à l’étage inférieur. Entre deux toux, Fridolin essaya de se relever pour savoir qui venait troubler sa mort. Constanze l’empêcha de se lever et ils attendirent tous deux l’arrivée de l’invitée. Enfin l’invitée… le retour d’une ancienne plutôt ! Fridolin esquissa un second sourire en voyant Aloysia : Merci Seigneur elle était en vie et en bonne santé ! Voilà qui suffisait à calmer un père mourant et anxieux. Son attention fut attirée sur ce linge mouillé qu’on lui déposa sur le front. Sophie était là mais il ne l’avait même pas vu entrer. Il prit délicatement sa main, abandonnée par celle de Constanze qui accueillait la plus grande, et la serra doucement. Il était tellement choyé par ses filles qu’il ne savait comment les remercier.

Sophie était la plus jeune, la petite dernière, la plus fragile aussi. Petite, elle avait fait de grandes frayeurs à ses parents par des maladies plutôt répétées mais elle avait tenu le coup et avait suivi le chemin des trois sœurs. Elle était si différente des trois autres qu’on aurait pu croire qu’elle n’avait pas été élevée par les mêmes parents ! Si les deux aînées devenaient déjà des divas, que la troisième ne comptait pas rester muette et soumise, la quatrième était sage, posée, obéissante. Elle ne refusait rien et cherchait à aider tout le monde, sans parfois même connaitre les gens. Sa générosité était immense et elle se privait toujours pour les autres. Une qualité pourtant vite réprimée par Fridolin : sa fille méritait autant que les autres, voire plus ! Elle posait sur lui ses yeux doux et il esquissa un sourire. Décidément, il ne savait faire que cela !

Puis, Sophie étant passée, c’est Aloysia qui vint prendre la place de « fille au chevet du père mourant ». Si l’inquiétude se lisait avec évidence sur son visage, elle semblait aller bien et cela rassura son père. Ce voyage, cet amour avec ce compositeur, toutes ces sources d’inquiétudes n’avaient évidemment pas contribué à apaiser le père mourant. La voir ainsi le rassura et l’autorisa à penser qu’il pourrait partir en paix. Elle semblait comblée et heureuse : il avait toujours voulu ça pour ses filles. Aloysia était une enfant un peu trop gâtée à son goût et ses caprices venaient de là, c’était évident. Pourtant, Fridolin ne s’en voulait pas d’avoir fait de sa fille une « diva » comme disent les autres. Il savait qu’elle était au fond une jeune femme en quête d’amour et de réussite. Comment lui en vouloir pour ça ? Elle était dotée d’un talent exceptionnel et elle réussirait, il n’en avait aucun doute.

Après une violente quinte de toux, il se redressa et tapota son torse pour se calmer.


-Mes filles, venez…

Il attendit que Constance, Sophie et Aloysia soient convenablement installées autour de lui pour reprendre. Elles partageaient toutes ce même regard, ces mêmes yeux inquiets. Il ouvrit la bouche quand un brouhaha venant de l’étage inférieur se fit entendre. Cécilia, visiblement seule, râlait contre un balai qui, quand elle avait ouvert la porte, lui était tombé sur les pieds. Le nom « Constanze » fut prononcé entre deux jurons et elle s’énerva encore plus de ne pas recevoir de réponse. Constanze s’apprêtait à descendre mais Fridolin posa une main sur la sienne, l’empêchant ainsi de quoique ce soit. Ils attendirent tous en silence que Cécilia entre dans la chambre et les dévisage tous un par un, sans comprendre.

-Que se passe-t-il ? Aloysia, tu es rentrée !


Un sourire du père autorisa Aloysia à retrouver les bras chaleureux d’une mère qui retrouve sa fille. Il tenait faiblement les mains de Sophie et de Constanze en attendant. Cécilia en avait lâché son panier et serra fort sa fille qu’elle embrassa sur les deux joues.


-Tu as bien voyagé ? Tu n’es pas trop fatiguée ? Je vais préparer le dîner et…

-Cécilia…
interrompit Fridolin

Cécilia, cachée par sa fille, baissa la tête et prit une profonde inspiration avant d’approcher du lit de son mari.


-Qu’y a-t-il Fridolin ? Tu as besoin de quelque chose ? Veux-tu que je…
-Il est temps…


Une violente quinte de toux inquiéta tout le monde et Cécilia se précipita auprès de son mari.


-Le médecin ! Allez chercher le médecin ! Constanze !


Fridolin toussa encore une bonne minute avant de se laisser reposer sur son oreiller, la bouche entrouverte, la respiration saccadée. Cécilia se mit à pleurer à chaudes larmes et refusait le moindre contact. Elle serra la main de son époux que, malgré les disputes, elle avait toujours aimé tendrement. Constanze arriva étrangement vite avec le médecin mais quand elle parut à la porte, Fridolin ne respirait plus et Cécilia priait déjà. On laissa le médecin approcher le lit mais l’odeur ne trompait pas. Fridolin Weber n’était plus.
Cécilia se sentait désemparée : certes elle avait toujours géré les affaires de la maison mais Fridolin remplissait la caisse familiale. Elle perdait son mari et son argent : rien de bon pour une mère de famille qui a encore quatre bouches à nourrir ! Elle fit sortir tout le monde de la chambre puante et ferma la porte. On questionna sur l’absence de Josepha mais celle-ci s’était rendue chez une amie et ne reviendrait que dans la soirée. Cécilia fit écrire une note que le médecin accepta de déposer chez l’amie en question. Josepha ne tarderait pas à rentrer en apprenant la nouvelle sur un bout de papier. Cécilia fit du thé tandis que les trois sœurs pleuraient à chaudes larmes, les unes enlacées avec les autres. Cécilia les fit calmer en les faisant s’asseoir autour de la table. Chacune reçut sa tasse et les premières gorgées furent dégustées dans un silence religieux. C’est Cécilia qui décida de le briser.


-Mes filles, maintenant que votre père est mort, il va falloir trouver une solution pour gagner de l’argent. Je compte sur toi, Aloysia, et sur Josepha pour trouver un emploi à l’Opéra ou ailleurs. Sophie, Constanze, je ne sais pas encore ce que je vais faire de vous, peut-être me faudra-t-il vous placer quelque temps…


Les placer ? En couvent ou en tant que bonne chez des aristocrates ou grands bourgeois. La situation allait empirer et Cécilia ne voyait pas d’autres solutions : les deux filles cadettes ne lui serviraient à rien et étaient deux bouches de plus à nourrir. Triste pensée pour une mère mais elle ne voyait là pas d’autres solutions. A moins que… ? Aloysia se mit soudainement à attirer l’attention sur elle : avait-elle une solution ?
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyVen 14 Jan - 20:33

La situation se détériora en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Fridolin, après avoir eu ses trois filles autour de lui, se mit à tousser violemment. Cécilia fit son entrée, à sa manière. Aloysia était allée la saluer, heureuse de revoir sa mère. Mais ce fut peu de temps après que le père Weber s’éteignit entouré de ses trois dernières filles, tandis que Josepha passait la soirée chez une amie. Aloysia pleura longtemps, culpabilisant d’avoir été absente si longtemps, sans avoir pu voir son père assez longtemps pour lui dire combien elle l’aimait… Sans doute le savait-il déjà, mais c’est toujours dans des moments comme ceux-ci que l’on se dit qu’on n’a pas été assez présents pour son entourage.

Constanze dût aller chercher un médecin qui arriva trop tard malgré la rapidité de réaction qui fut la senne. Cécilia envoya une note à Josy pour qu’elle revienne au plus vite, et en attendant celle-ci, la petite famille se retrouva au salon, une tasse de thé dans les mains. En ce qui la concernait, Aly n’avait pas envie de boire. Une boule s’était formée dans sa gorge, la laissant à peine respirer. Elle gardait ses yeux embrumés de larmes plongés dans sa tasse de thé, écoutant sa mère rompre le silence et parler de choses fâcheuses. Une pression supplémentaire s’abattit sur les épaules de la jeune fille. Il lui faudrait travailler ainsi que Josepha, tandis que leur mère envisageait de placer les cadettes.


Placer ses sœurs? Aly ne pouvait laisser faire cela... Déjà, le fait d’entendre sa mère dire « Maintenant qe votre père est mort »… mort… rien que ce mot, sortant de la bouche de sa mère, lui fit froid dans le dos. Il était sans doute temps de lui parler de son projet d’aller habiter à Vienne. Aloysia releva les yeux lentement vers sa mère. Elle avait toujours cette boule à la gorge qui l’empêchait de parler… mais pourtant il faudrait bien… Elle ne pouvait pas laisser sa mère l’obliger à travailler à Mannheim, l’empêchant de réaliser ses rêves de retrouver Wolfgang à Vienne. Après quelques secondes d’hésitation, la jeune fille se racla la gorge, comme pour se donner du courage pour affronter sa mère et son jugement.

-Maman… j’ai… j’ai peut-être une idée. Voilà, comme Josy a dû te le dire, j’ai retrouvé Wolfgang à Paris… Et nous avons convenu au cours du voyage de retour, de nous retrouver à Vienne… Nous sommes quasiment sûrs de trouver du travail là-bas, maman;, Vienne, c’est la ville de la musique, papa nous l’a toujours dit… c’est là-bas que je réussirai, et Wolfgang aussi, nous en sommes sûrs…

Aloysia se mordit la lèvre, son cœur battait à tout rompre. Mais il fallait qu’elle impose son choix maintenant. Si elle se laissait bouffer maintenant par l’autorité de sa mère, c’en serait fini, et elle pourrait oublier ses rêves. Et elle n’était pas prête à abandonner. Ce n’était pas son genre.

-A la base, j’étais revenue pour vous annoncer que je comptais m’installer avec Wolfgang à Vienne. Mais… au vu de la situation… je pense que nous devrions toutes partir. Dans un moment pareil, nous devons rester soudées.

La jeune fille se sentit mieux d’avoir ainsi tout déballé, le fond de sa pensée était clair, elle avait tout dit ou presque. Son idée était peut-être, folle, mais c’en était toujours une, et ça leur permettrait de gagner du temps et de ne pas être séparées. Aly espérait sincèrement que sa mère accèderait à sa requête, et, le cas échéant, que ses sœurs la soutiendraient. Elle déglutit doucement et prit une dernière fois la parole.

-Donc nous pourrions partir toutes les cinq d'ici une semaine, le temps que Wolfgang m'écrive pour me donner son adresse. Je lui ferai alors part de la situation et il pourra préparer notre arrivée, nous trouver un logis et peut-être du travail pour débuter une nouvelle vie...

Cela paraissait utopique, mais c'était possible.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyVen 14 Jan - 21:17

hj: Oh mazette le pavé >.<
Bibi, 3 ans après mdr

dj :

* Après avoir tendrement - pour une fois! - enlacé Aloysia, Stanzi était simplement restée assise à côté du lit de son père, la main posée dans la sienne, et les larmes lui coulant le long des joues. Elle ne s'en cachait même plus. A quoi bon? Son père sentait que sa fin approchait, Sophie, malgré son jeune âge, s'en rendait bien compte, et Aloysia également... Posant sa tête dans la main de son père, Stanzi retraça dans son esprit tous les bons moments - et il y en avait! - qu'elle avait passés avec son père, avec ses soeurs, et les regrettait déjà.

Seule l'entrée fracassante de sa mère et ses jurons habituels entrecoupés de "Constanze" répétés la sortirent de sa torpeur : ô amour maternel trop présent et irremplaçable! En entendant son prénom, Stanzi releva la tête et s'apprêta à se lever pour ranger cet odieux balai qui avait osé esquinter les petons fragiles de sa mère, mais la main de son père sur la sienne lui indiqua qu'elle devait rester là, ce qui la soulagea : entre un balai à ranger et son père à veiller pour ses derniers instants, elle préférait son père...

Elle attendit donc l'arrivée de sa mère à l'étage, guettant les réactions de tout le monde. Naturellement, égocentrique comme à son habitude, Cécilia ne vit pas l'état de Fridolin, et sans doute ne l'aurait-elle jamais vu s'il ne le lui avait dit... Un grand soulagement traversa l'adolescente lorsqu'elle vit que sa mère, oubliant son balai et donc elle par la même occasion, se précipita vers Aloysia, sans doute la seule fille qu'elle aimait vraiment parmi les quatre que lui avait faites Fridolin...

Et d'un seul coup... Fridolin fut pris d'une énorme quinte de toux, il était secoué de toutes parts. Entendant sa mère aboyer son prénom pour aller chercher le médecin, elle attrapa ses jupes, pris un simple manteau de laine et ce fut les larmes aux yeux qu'elle partit chercher - un peu désespérément - ce médecin qui vivait à trois rues des Weber... Mais à son retour, il était trop tard : Fridolin n'était plus, et Stanzi n'avait même pas été là... Elle ressentait ceci comme une blessure qu'elle aurait du mal à fermer et en tenait rigueur à sa mère : aller chercher le médecin n'aurait servi à rien dans ce cas, et en la prenant pour l'éternelle bonne de la maison, ce fut elle qu'elle choisit pour n'être pas là au moment fatidique... Elle laissa alors couler abondamment ses larmes. Ses yeux étaient tant embués qu'elle ne voyait presque pas où elle marchait, et se laissa simplement guider par Sophie lorsque Cécilia les entraîna dans la cuisine.

Enlacée dans les bras de Sophie et d'Aly, Stanzi ne sentait comme vidée de tout. La mort de son père laissait un énorme vide dans la maison, et sans cette présence protectrice, Cécilia allait être de pire en pire! Elle avait déjà l'alcool facile, mais là ça serait une véritable catastrophe... Lorsque le thé fut prêt, Stanzi regarda sa tasse. Elle n'avait même pas envie de le boire, mais uniquement pour faire plaisir à sa mère - ou alors pour ne pas la fâcher? - elle but deux petites gorgées. Elle avait la gorge serrée, son estomac se nouait, rien ne passait, même le thé glissa difficilement... Elle manqua cependant tout recracher lorsqu'elle entendit sa mère prononcer son "Sophie, Constanze, je ne sais pas encore ce que je vais faire de vous, peut-être me faudra-t-il vous placer quelque temps…" Elle n'aimait pas ses deux cadettes, et elle avait trouvé ainsi le bon moyen pour se débarrasser d'elles! Stanzi leva alors sur elle ses beaux yeux noirs et un éclair foudroya sa mère. Elle savait parfaitement qu'une fois son père mort, elle n'hésiterait pas à n'en faire qu'à sa tête, tant elle voulait tout commander et tant elle était mal conseillée par son "ami", Johann Thorwart... Mais là, elle dépassait toutes les "espérances" de sa fille : Fridolin n'était pas encore porté en terre qu'elle espérait déjà renvoyer deux de ses filles...

Heureusement, Aloysia eut une idée salvatrice pour leur famille : quitter cette maison maudite qui avait vu la mort de leur père, continuer à vivre ensemble et soudées malgré tout, et surtout continuer à vivre grâce à la musique... Habiter à Vienne était sans conteste la meilleure des solutions, et Stanzi remerciait intérieurement sa soeur de l'avoir eue. Ce serait comme un nouveau départ pour toute la famille. Mais la jeune fille ne pouvait pas parler, aucun son ne sortait, elle espérait simplement que sa mère accepterait... Et puis... Vivre à Vienne, avec Wolfgang, cela revenait à dire "revoir Wolfgang". Stanzi était heureuse à cette idée, elle l'aimait beaucoup, s'était bien amusée avec lui et Sophie lorsqu'il était venu chez les Weber il y a plusieurs mois déjà, et la jeune fille serait ravie de retrouver cet ami qui pourrait lui changer les idées... *
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyVen 14 Jan - 23:23

hj: je vous laisse gérer les réactions de Cécilia Weber qui approuve Wink
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyDim 16 Jan - 21:32

hj : bon bah j'ai compris je me dévoue >.<

[La Flûte est : Caecilia Weber]

dj :

* Caecilia avait lâché ses mots comme elle aurait craché le plus écoeurant des plats : il lui fallait se débarrasser de ses cadettes pour que elle-même et sa petite protégée, Aloysia, désormais de retour, puissent vivre correctement. Josefa, quant à elle, serait utile car elle gagnerait de l'argent pour la famille. A vrai dire, cette idée, Caecilia la nourrissait depuis longtemps, elle n'attendait que la mort de son époux pour faire ce qu'elle avait toujours souhaité : vivre comme elle l'entendait, librement, aux frais de ses filles qui rapporteraient une somme correcte pour 3 personnes et non 5... Oui mais voilà, son enfant chérie lui proposait une solution qui ne lui convenait pas, au premier abord. Vivre à cinq? Garder deux bouches inutiles? Partir à Vienne??? C'était impensable! Mais... En un sens, Aloysia pouvait avoir raison. Vienne était la ville de tous les espoirs, la ville de la musique, et sa fille adorée pouvait avoir une réelle chance d'être employée au Burgtheater! Sans compter qu'elle avait parlé de Wolfgang, or Caecilia ne désespérait pas de lui faire épouser l'une de ses filles. Elle prit alors une décision importante, sans doute la plus raisonnée de toute sa vie, à part celle d'épouser Fridolin Weber... *

- Je pense que tu as raison Aloysia. Vienne est la ville de tous les espoirs musicaux. Parfait! Dès demain, nous préparerons tout pour vendre cet appartement et nous trouver un logement à Vienne. J'ai eu une idée : une auberge!

* En voyant l'oeil étonné et perplexe de ses filles, Caecilia leva les siens vers le ciel. Qu'elles pouvaient être sottes parfois mon Dieu! Trop honnêtes et trop... trop, tout simplement, elles n'avaient vraiment pas le sens des affaires! Fière d'elle, Caecilia afficha un sourire radieux à en oublier qu'elle était veuve depuis moins d'une heure, et expliqua en long, en large et en travers son projet naissant. *

- Imaginez-vous mes puces! Une auberge signifie des clients et donc de l'argent! Toi Aly, tu te feras embaucher à l'opéra, Josy aura intérêt à faire de même, au pire elle donnera des cours comme votre père. Vous, Constanze et Sophie, vous m'aiderez à accueillir les clients et à garder l'auberge propre, de toute façon vous n'êtes bonnes qu'à cela... Ainsi nous aurons un logement qui nous rapportera des fonds! Nous partons après demain!

* Ravie d'elle-même, elle se leva en tapant des mains, puis alla préparer son dîner en sifflotant, sous les yeux mi-perplexes mi-agacés de sa progéniture. *
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyLun 17 Jan - 13:27

[ HJ : Et fifi arrive 10 ans après hein xD ]


Josépha était partit faire les courses avec leur mère, Cecilia, à la demande de celle-ci, bien qu’elle ne voulait pas laisser ses deux jeunes sœur seules avec leur père malade, tout pouvait arriver, mais l’expérience lui apprit qu’il ne valait mieux pas tenir tête à leur mère qui pouvait se montrer parfois très dure et cassante. Elle s’inquiétait beaucoup pour leur père, consciente du fait qu’il n’en avait pas pour longtemps, c’était une vérité qui lui faisait mal, mais malade comme il l’était, il n’y avait pas d’autres issues possibles. Bien qu’elle s’inquiète beaucoup, elle n’était pas très présente. Ce français était encore dans ses pensées, bien qu’il n’y ait aucun espoir de ce côté-là et s’enfermais souvent, refusant de venu manger. Si bien qu’elle avait fondue....

Ce n’est pas qu’elle appréciait particulièrement de faire quelques courses avec sa mère, mais au moins, ça lui changeait de l’ambiance triste de la maison. Elle avait certainement besoin de prendre l’air, de voir autre chose. C’était probablement égoïste, mais si elle ne le faisait pas, elle deviendrait probablement folle. Comme d’habitude, elle avait du mal à supporter sa mère, si bien qu’elle décida de se rendre chez une amie, a l’autre bout de la ville, et de ne rentrer que le soir. Sa mère accepta, à contre cœur, mais elle le fit, consciente qu’elle ne retiendrait pas sa fille de force. Josépha savait qu’elle pouvait se confier à ses sœur, mais ce dont elle avait besoin, c’était d’une amie du même Age qu’elle, qui partageait depuis toujours ses peurs, ses joies, ses peines. Elle était sa meilleure amie.

Elle traversa donc toute la ville à pied, et arriva donc finalement chez cette amie une heure plus tard. Elle ne savait alors rien de ce qui se passait chez eux. Elle ne se doutait pas de ce qui allait arriver.
Son amie lui changeait les idées, la faisant rire, lui racontant les derniers ragots qui circulaient en ville...Pour une fois Josépha profita de ce moment et oublia tous ces soucis. Jusqu’as ce que la mère de cette amie entre dans la chambre, la mine défaite, un papier plié en quatre dans sa main. Elle lui donna le papier sans un mot. Josépha sentit que quelque chose n’allait pas. Elle déplia rapidement le papier et lut les quelques mot qui étaient inscrit dessus. Elle en eut la respiration coupée. Leur père était mort...il venait de quitter cette terre. Il venait de mourir, et elle n’avait même pas été auprès de lui dans ses derniers instants, elle avait préféré se rendre chez une amie au lieu de rester près de lui. Elle n’avait pas pu deviner quand il rendrait l’âme, mais elle s’en voulait terriblement. Le papier s’échappa de ses mains tremblantes, son amie le ramassa, le lut, et la prit dans ses bras. Josépha tremblait, mais ne pleura pas, elle en était incapable. Le frère arriva, et proposa de la ramener chez elle, ce qu’elle accepta. Elle devait être avec ses sœurs et sa mère au plus vite. Il la ramena donc dans leur voiture et s’arrêta devant chez elle. Elle descendit, le remercia et entra. Une atmosphère pesante régnait dans cette maison. Elle entendit sa mère parler, mais ne comprenait pas ses paroles, puis entendit la voix d’Aloysia, elle était donc rentrée. Elle se rendit donc à la cuisine, ou ses sœurs et sa mère étaient réunies. Tout cela lui semblait irréel, elle n’arrivait pas à le croire... Elle était aussi silencieuse qu'une ombre. Leurs mère reprit la parole. Ainsi elles iraient vivre a vienne ? Mais ce fut le comportement de leur mère qui la choqua. Elle siflottait en préparant le diner? Fridolin était mort, et même pas encore entérré qu'elle siflotait visiblement ravie d'elle même? une bouffée de colère l'envahit a ce moment.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyLun 17 Jan - 21:36

Aloysia était doublement étonnée par l’attitude de sa mère. D’une part, elle était d’accord avec sa fille, elle avait approuvé l’idée d’Aly d’aller à Vienne. Jamais la jeune fille ne se serait imaginé que sa mère approuve une telle idée sans qu’elle n’ait eu auparavant à argumenter durant des heures pour lui prouver que cette idée était la bonne. Et d’autre part, Cécilia était même enthousiasmée par cette idée. Elle tirait des plans sur la comète, elle voyait déjà leur avenir dans cette ville autrichienne, comme si elle l’avait prévu depuis longtemps. Certes ce n’était pas le cas, mais la mère Weber semblait tout planifier dans sa tête. Aly se dit que c’était une bonne chose pour tout le monde d’aller à Vienne, car elle pourrait y retrouver Wolfgang et continuer sa vie amoureuse avec lui, trouver du travail dans la musique si la chance était de son coté, et aussi permettre à sa famille de rester unie, ses sœurs ne seraient pas séparées. Mais l’attitude de sa mère choqua la jeune cantatrice. Elle semblait reboostée, et était repartie dans sa cuisine en sifflotant. Elle s’affairait à préparer le diner, alors que les trois filles avaient l’estomac noué: elles venaient de perdre leur père adoré!

Alors que Cécilia s’affairait en cuisine, un grincement attira l’attention d’Aloysia qui se retourna et vit sa sœur ainée Josepha. Oui, elle était enfin là, celle qui l’avait accompagnée à Paris et grâce à qui elle avait pu retrouver Wolfgang (car sans grande sœur pour l’accompagner, jamais les parents ne l’auraient laissée partir). En la voyant, Aly reposa immédiatement sa tasse de thé qu’elle n’avait pas touchée et se leva pour aller serrer sa sœur dans ses bras. Elle avait donc reçu le bout de papier que leur mère lui avait fait transmettre chez son amie. Aly prit donc Josy dans ses bras et la serra doucement contre elle, laissant couler ses larmes en silence. Après quelques instants d’étreintes, elle relâcha doucement sa sœur et la regarda dans les yeux. Qu’elle avait l’air triste, et comme elle devait se sentir mal d’être revenue trop tard… déjà Aloysia culpabilisait de n’être revenue que juste à temps pour échanger quelques mots avec son père, alors pour Josy, ce devait être pire, elle le savait.

-Tu as entendu? Demanda-t-elle d’une petite voix éraillée.

Sans doute Josepha avait entendu la discussion qui venait d’avoir lieu, mais Aloysia voulait s’en assurer.

-Nous partirons pour Vienne dans 2 jours, sans doute le temps que je reçoive une lettre de Wolfgang pour qu’il me donne son adresse afin que je puisse le retrouver. Oh Josy, je suis désolée de ne pas être rentrée avant…

Aloysia avait peur que sa sœur ne lui en veuille ne pas être revenue de Paris directement avec elle. Mais comment aurait-elle pu savoir qu’entre temps leur père allait tomber malade? Certes si elle l’avait su, jamais elle ne serait rester à Paris avec Wolfgang.
Aloysia se retourna vers ses deux petites sœurs
.

-Je suppose que personne n’a faim… Et si on commençait à préparer nos affaires?

En effet, ce déménagement ne serait pas une mince affaire, et transporter toute une vie n’était pas de tout repos. Alors comme elles allaient certainement toutes passer une nuit blanche à pleurer leur père, autant mettre à profit ce temps pour ne pas le perdre et commencer les préparatifs.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyLun 17 Jan - 22:11

* Stanzi avait dévisagé sa mère dès l'instant où elle avait parlé de les placer, elle et Sophie, comme bonnes dans une maison bourgeoise de Mannheim. Une vague de dégoût envers cette mère qui n'en était pas une avait alors envahi la jeune fille, jusqu'à la solution salvatrice de sa soeur. Partir pour Vienne, oublier Mannheim - ville maudite! - et tout recommencer ailleurs... Là bas peut-être qu'elle trouverait un meilleur emploi que femme de ménage à plein temps dans l'auberge que sa mère s'était imaginée.

Voir Aly clouer le bec de sa mère par une aussi bonne idée et aussi rapidement acceptée avait rempli de joie le coeur de Stanzi : pour une fois sa mère se taisait, ce qui était rare, et elle était presque soulagée - bien qu'outrée! - de la voir de si bonne humeur : au moins elle ne s'en prendrait pas plein la figure pour ce soir.

En voyant Josy arriver, elle eut un immense pincement au coeur. Si elle avait manqué le dernier souffle de son père parce qu'elle était partie chercher le médecin, elle avait au moins été là avant et après. Josy elle, n'avait même pas été là et Stanzi comprenait tout ce que son aînée pouvait ressentir... Elle observa Aly la serrer dans ses bras et prit la main de Sophie. Lorsque sa soeur proposa de ne pas manger et de préparer les valises, ce fut avec un grand soulagement qu'elle se leva pour approuver cette idée et fuire la cuisine et sa mère. *

- Tu as raison Aly. Venez!

* Entraînant ses soeurs derrière elle, elle sortit de la cuisine et monta vers les chambres. *
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMar 18 Jan - 17:21

Sa colère contre sa mère, de la voir sourire en ce moment de deuil, s’envola vite quand Aly vint la prendre dans ses bras. Elle sentit les larmes de sa sœur couler, et devinait que les siennes n’allaient pas tarder, mais non, elle ne pleura pas. Elle serra simplement sa sœur contre elle affectueusement, la réconfortant du mieux qu’elle pouvait. Oui Josépha était triste, elle culpabilisait énormément de ne pas avoir été auprès de son père dans ses derniers instants. C’était un sentiment qui la rongeait de l’intérieur, elle était en colère contre elle-même, jamais elle n’aurait dû partir de la maison. A cause de son égoïsme, elle n’avait pas pu dire au revoir à son père, lui dire une dernière fois combien elle l’aimait. Elle avait la crainte que sa famille lui en tienne rigueur, lui en veuille pour cela. Mais après tout, on ne pouvait pas revenir en arrière, et il fallait avancer maintenant, bien que cela fasse mal, très mal.

Oui j’ai entendu....Aly ne soit pas désolé ! Ce n’est pas ta faute, personne ne pouvait prévoir ce qui allait arriver....

Non effectivement personne n’avait faim, alors ce n’était pas la peine de rester dans cette cuisine. Si Cecilia avait faim, elle mangera donc seule. Elle monta donc avec ses sœurs pour aller préparer leurs affaires, pour le voyage à venir. En passant devant la porte de la chambre parentale, elle ralentit puis s’arrêta, le regard fixé sur le bois de la porte. Leur père était derrière cette porte, ou plutôt son corps. L’envi d’entrée la traversa, en l’espace d’une seconde, mais finalement elle y renonça. Le souvenir qu’elle voulait garder de lui était celui d’un père souriant, aimant...et non celui d’un cadavre froid sur un lit. Elle entra dans la chambre qu’elle partageait avec ses sœurs, et alla à la fenêtre qu’elle ouvrit légèrement afin de faire entrer un mince filet d’air, mais pas assez pour frigorifier ses jeunes sœurs. Bien qu’elle se voulait sure d’elle, forte, inébranlable, elle tremblait quand même un peu. Une larme roula sur sa joue, qu’elle s’empressa d’essuyer. Il leur fallait préparer leurs affaires, alors autant s’y mettre dès maintenant.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMar 18 Jan - 18:26

Aloysia était soulagée: Josy ne lui en voulait en rien. Elle semblait juste terriblement triste à l’idée d’être rentrée trop tard… la pauvre… Elle non plus ne pouvait pas savoir.

Finalement, toutes les sœurs se retrouvèrent dans la chambre, laissant leur mère dans sa cuisine à ses rêves d’auberge à Vienne. Josepha alla entrouvrir la fenêtre, Aly qui connaissait bien son ainée se douta qu’elle irait verser quelques larmes. Aller à la fenêtre était sa manière de se cacher de ses jeunes sœurs, pour ne pas avoir l’air faible à pleurer devant elles… Josy s’était toujours sentie le devoir d’être forte pour toutes les autres. Aly savait qu’il ne fallait pas aller la déranger et qu’elle reviendrait vers elles d’ici quelques instants. En attendant, elle sortit la valise de Josepha de sous le lit. La sienne était déjà prête puisqu’elle revenait de voyage en prenant tout ce dont elle avait besoin. Elle n’aurait qu’à ajouter quelques éléments décoratifs de la chambre qui lui tenaient à cœur, comme une lampe, sa poupée qui ne lui servait plus maintenant qu’à décorer sa coiffeuse, et quelques babioles. Elle ouvrit le tiroir de sa coiffeuse et y retrouva avec un sourire le premier aria que Wolfgang lui avait composé. Elle prit la partition, la regarda avec un léger sourire au coin des lèvres, et la replia délicatement, comme un trésor, et la rangea dans une petite boite qui renfermait des lettres qu’elle avait reçues.

Elle se tourna ensuite vers ses cadettes qui semblaient n’en mener pas large non plus. Tout allait si vite pour ces jeunes adolescentes qui n’avaient encore rien vu du monde. Du jour au lendemain, elles perdaient leur père et il leur fallait déménager. Aloysia comprenait la détresse de ses petites sœurs. Pour sa part, le voyage à Paris l’avait fait grandir d’un coup. Elle avait dû, durant ces quelques semaines, gérer sa vie toute seule. Cela lui avait plu, même si ses sœurs lui avaient beaucoup manqué
.

-Allez les filles, sortez vos valises.

Puisque la sienne était déjà faite, Aloysia décida d’aider les deux plus jeunes à faire les leurs. Josepha étant plus âgée, elle n’aurait pas besoin d’aide.

-Il ne faut prendre que ce qui nous tient le plus à cœur. Et s’il y a encore de la place, nous prendrons le reste.

Elle s’approcha du lit de Stanzi et Sophie, ouvrit leur armoire et s’installa sur le lit en attendant que les petites obéissent et sortent de sous leur lit leurs petites valises.

-Mettez en premier vos tenus préférées, ainsi, bien rangées au fond de la valise, elles seront épargnées si le fiacre vient à se renverser et si la valise s’ouvre… j’en sais quelque chose… ajouta-t-elle en repensant à l’accident de fiacre qu’elle avait eu avec les Mozart.
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMer 19 Jan - 23:17

* Une fois arrivée dans la chambre qu'elle partageait avec ses soeurs, Stanzi s'était posée sur un petit tabouret, attendant une simple parole, une simple décision de ses aînées. N'ayant jamais voyagé quasiment par elle-même - le seul déménagement qu'elle avait connu, c'était entre Zell et Mannheim et elle avait 3 ans! - elle ne savait trop quoi faire ou comment le faire. Si elle avait pu, elle aurait pris toute sa chambre et l'aurait transposée dans celle qu'elle occuperait à Vienne. Mais ce n'était pas possible...

Elle vit Josy aller vers la fenêtre et compris que son aînée pleurait la mort de leur père et le fait de n'avoir pas été là. Stanzi préféra la laisser en paix, même si être entouré aide à calmer les peines, parfois on préfère rester seul pour mieux se poser les bonnes questions et faire le vide. Ecoutant Aly, elle prit sa valise cachée sous son lit, ainsi que celle de Sophie, et se dirigea vers l'armoire commune aux 4 soeurs. Fouillant par ci par là, elle récupéra une robe de coton bleu avec une grosse fleur sur le devant que sa tante Genova lui avait offerte pour une petite fête donnée à Mannheim il y a quelques années. C'était sans conteste sa plus belle robe, et aussi sa préférée. Celle qu'elle mettait pour les grandes occasions afin de ne pas la salir. Stanzi la plia correctement et la rangea tout au fond de sa valise. Comme elle n'avait que peu d'affaires, elle était tranquille : tout rentrerait et aucun besoin d'en jeter certaines, qui bien que peu mises lui deviendraient d'un seul coup chères à son coeur. En fouinant encore dans l'armoire, Stanzi acheva son maigre inventaire vestimentaire : deux autres robes de coton, deux en laine, un petit gilet, quelques bonnets et une paire de pantoufles. Une fois le tout calé dans sa valise, elle y déposa ses poupées, une peluche et ses petits mouchoirs, puis ferma le tout, l'air presque satisfaite d'elle-même. Pour la première fois à 16 ans, elle avait fait sa valise seule, de façon rapide et efficace. Elle s'installa alors sur son lit et guetta les réactions de ses soeurs. *
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMar 8 Fév - 8:00

HJ: petit up ici? Josy? Sophie?
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMar 8 Fév - 20:43

HJ : dans la mesure où on est déjà à Vienne, c'est vraiment obligé de continuer ici? ^^
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MessageSujet: Re: C'est bientôt la fin (les Weber)   C'est bientôt la fin (les Weber) EmptyMar 8 Fév - 22:46

HJ : je pensait qu'on laisserait peut être sophie répondre non ? pas faux stanzy
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