[Topic libre] C'est ici que tout a commencé

Le jour venait à peine de pointer son nez, mais une ombre s'engouffrait avec une grande rapidité dans les jardins du palais. Un bruissement d'une robe et quelques bruits de pas, rien de plus. La jeune Caralin aimait se retrouver dans ses jardins et elle n'était pas la seule à venir se perdre dans les allées nettoyées avec grand soin. Elle regarda autour d'elle, mais le silence régnait, même les oiseaux ne chantaient pas encore.

Une main- passa dans ses cheveux, elle rajusta la fleur qu'elle y avait positionné à côté de son oreille et remit son ombrelle sous son bras. Elle appréciait un lieu bien précis. Un banc de couleur marron sous un grand arbre tombant, devant une petite fontaine. Elle si dirigea rapidement. Au bout de quelques minutes, elle se retrouva enfin devant le lieu tant attendu. Elle s'installa sur le banc, chercha dans son petit sac et en sortie un recueil de chanson. Comme à son habitude, Caralin poussa doucement la chansonnette. Se rappelant encore comment c'était passé sa rencontre avec le compositeur à qui elle devait tout.

Il l'avait écouté chanter pendant des heures, charmé et envoûté par cette voix si particulière. Cette voix qui charmait désormais tout le public Viennois. Il avait passé un long moment à la convaincre et conquîtes Caraline avait accepté. Elle n'avait jamais regretté sa décision.

Les yeux dans le vague, la jeune brune sourit. Elle réussissait sa vie par elle-même et ce n'était pas son nom qui la rendait célèbre. Sa mère lui manquait mais, elle était heureuse de son parcours. Elle avait saisi son destin et avait foncé.

Ce matin-là, Wolfgang s'était levé à l'aube. Il n'arrivait plus à dormir et il avait une bonne raison à ça. L'empereur l'avait convoqué. Il avait entendu parler de son talent et il avait décider de le rencontrer. Wolfgang avait donc prit sa sacoche dans laquelle se trouvait ce qu'il jugeait être ses meilleures compositions. Il avait rendez-vous en début d'après-midi mais l'exitation l'empêchait de dormir plus longtemps. Il finit donc par se lever et décida de se rendre directement la-bas. Il ne savait pas encore ce qu'il ferait mais il finirait bien par trouvé. Il arriva devant le château et s'arrêta afin de le contempler. Quelle demeure magnifique! Wolfgang se dit qu'il aimerait bien habiter dans un endroit si grand. Il pourrait ainsi faire des Bals et se produire en concert avec sa propre troupe. Mais comme on dit, l'espoir fait vivre.

Il se dirigea vers les Jardins. Ces derniers étaient encore désert. Même les jardiniers n'étaient pas encore là. Il se demandait ce qu'il pouvait faire et décida d'aller se mettre au pied d'un arbre afin de rêvasser un peu ou de préparer ce qu'il allait dire à l'Empereur. Car étrangement, il n'était pas nerveux. Il avait l'habitude de voir du monde et de rencontrer des gens haut placé. Depuis petit, il était confronté à ça, cette situation n'avait rien de nouveau. Il était surtout plein d'espoirs et se demandaient ce qui se passerait une fois cet entretient passé. Serait-il enfin connu comme il l'espérait? Ce qui était surtout important pour lui, c'était que sa musique soit connue. Il voulait rendre son père fier de lui et honorer la mémoire de sa feu mère.Il marchait tout en pensant à tout ça. Et puis, il y avait aussi Aloysia. Il fallait qu'il trouve du travail afin de subvenir au besoin de sa futur famille. Il espérait avoir des enfants avec elle. Il voulait qu'elle ne manque de rien et que leurs futurs enfants non plus.

Il trouva l'endroit parfait. Un arbre immense se trouvait au bord des jardins. Il faisait de l'ombre pile au bon endroit. Wolfgang alla s'y adosser. Il sortit ses partitions et les repassa en revue une par une. Il remit ensuite le tout dans sa sachoche et ferma les yeux. Il finit par s'endormir et fut réveillé par une personne qui chantait. Il remit ses idées en place et se passa une main sur le visage. Il était engourdit de partout et avait mal au dos. Voilà ce qui se passe lorsque l'on s'endort contre un arbre. Cette voix ne lui était pas inconnue. Il se leva et se dirigea vers elle. Il reconnu Caralin et ne put s'empêcher de sourire.

- Comme le monde est petit.

Caralin chantonnait l'une de ses dernière compositions. Elle chantait sur l'un des morceau de Wolfgang mais n'avait jamais osé le montrer. Elle aimait chanter pour elle et se contentait de suivre les partitions qu'ont lui apportait à l'Opéra.

- Comme le monde est petit.

La jeune cantatrice sursauta, elle se pensait vraiment seule. Elle se retourna dans un simple bruissement de robe et sourit en découvrant le sourire de Wolfgang. Caralin lui répondit timidement en se rapprochant de lui. Elle releva les yeux doucement vers lui mais sans le charmer. Depuis qu'elle avait rencontré Aloysia, et même avant, Wolfgang n'avait été qu'un ami. Un ami à qui elle devait beaucoup, car grâce à lui elle chantait enfin à l'Opéra.

Wolfgang! C'est un bonheur de vous voir. Mais que faites vous sitôt dans les jardins du palais?

La jeune brune se dirigea vers le banc et s'y assit. Elle déplissa sa robe et attendit que Wolfgang la rejoignit. Elle aimait sa compagnie. Il rendait toujours la plus simple des conversations une pur folie. Caralin avait le sentiment qu'entre eux deux, une certaine amitié c'était installé mais elle ne pouvais pas en avoir une certitude, il était peu être tout simplement gentille avec elle car il aimait son chant.

J'ai rencontré Aloysia, lors de sa venue à l'Opéra. Cette jeune femme est d'une incroyable gentillesse. Pourquoi ne pas me l'avoir fait rencontré plus tôt?

Caralin rigola, elle se sentait à son aise ici.

Wolfgang était heureux de la revoir. Il savait qu'il avait fait le bon choix lorsqu'il l'avait fait engager à l'opéra. Carlin était jeune, belle et très talentueuse. Wolfgang le savait. Il reconnu l'air que cette dernière était en train de chanter. Il était de sa composition justement. La voix de Carlin allait parfaitement avec le morceau. C'est un peu comme s'il l'avait écrit pour elle mais sans la connaître. Il attendit quand même un peu avant de lui adresser la parole, car il fallait bien avouer qu'elle avait une très jolie voix.

Il s'en voulut un peu de la voir sursauter. Ca n'avait pas été son but. Lorsqu'elle se tourna vers lui, il lui fit son plus beau sourire. Il avait promit à Aloysia qu'il se tiendrait bien et qu'il cesserait de jouer le coureur de jupons. Mais cette réputation qu'il avait ne datait pas d'hier et on ne se débarrasse pas de ses mauvaises habitudes en un claquement de doigts. Il fallait dire que Caralin avait tout pour plaire et elle ne laissait pas notre cher Wolfgang indifférent. Il ne put s'empêcher de lui prendre doucement la main et d'y déposer un baiser comme l'exigeait le protocole. Certes personnes ne les verraient vu l'heure, mais Wolfgang aimait être galant envers la gente féminine. Pour lui, les femmes étaient un peu comme des fruits. Il y en a de toutes les formes et de toutes les saveurs et on ne peux pas s'empêcher d'y gouter parfois.

- Je suis très heureux de vous voir aussi ma chère. Eh bien, il se trouve que j'ai rendez-vous avec l'Empereur afin de lui présenter un nouvel opéra que je viens de terminer. S'il l'accepte, je pourrait faire connaître ma musique dans d'autres villes et je pourrais ainsi voyager et gagner d'avantage d'argent. J'espère que vous serez d'accord d'être de la partie si je parviens à mes fins. Et vous, que faîtes vous ici?

Il lui fit un clin d'œil. Il imaginait bien Aloysia et Caralin en train de chanter un duo. Des idées étaient en train de fusionner dans sa tête. Idée qu'il mettrait en pratique aussitôt qu'il aurait les fonds nécessaire. Wolfgang la rejoignit et alla s'assoir à côté d'elle. Voilà qu'elle parlait d'Aloysia. Wolfgang en fut enchanté. Mais faisait elle des compliments juste pour lui faire plaisir? Ou appréciait elle vraiment Aloysia?

- Eh bien disons tout simplement que l'occasion ne s'est pas présentée et que j'ai eu énormément de choses à faire. Mais je vous aurais présenté de toutes façons. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je vous verrais bien chanter ensemble sur une de mes compositions. Qu'en pensez-vous?

- Je suis très heureux de vous voir aussi ma chère. Eh bien, il se trouve que j'ai rendez-vous avec l'Empereur afin de lui présenter un nouvel opéra que je viens de terminer. S'il l'accepte, je pourrait faire connaître ma musique dans d'autres villes et je pourrais ainsi voyager et gagner d'avantage d'argent. J'espère que vous serez d'accord d'être de la partie si je parviens à mes fins. Et vous, que faîtes vous ici?

Caralin se mit à sourire de plus belle. Enfin l'empereur allait jugé du talent de Wolfgang, enfin il pourrai voir qu'il à devant lui le plus grand compositeur de Vienne et sans doute d'Autriche. La vie semblait se dérouler comme le souhaitait Wolfgang. Comme pour elle ou Aloysia, cette ville était peut être leur chance.

Oh comme je suis heureuse pour vous Wolfgang. Vous alllez enfin vivre pleinement votre rêve, comme quoi il est utile de persévéré. Vienne nous porte chance, c'est vraiment une bonne nouvelle Wolfgang.

La jeune cantatrice lui fit un large sourire et fut enchanter de sa proposition.

Évidemment, se sera avec plaisir que j'accepterai de travailler avec vous. De quoi parle votre nouveau Opéra? Elle resta silencieuse un instant avant de continuer. Oh, j'avais besoin de me retrouver, je suis tellement bien dans ses jardins, surtout quand je viens ici près du grand chêne.

La jeune brune écouta Wolfgang parler de la jeune Aloysia. Il semble lui attacher beaucoup d'importance et elle jurait voir la même petite pointe qu'elle avait remarqué chez Aloysia.

- Eh bien disons tout simplement que l'occasion ne s'est pas présentée et que j'ai eu énormément de choses à faire. Mais je vous aurais présenté de toutes façons. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je vous verrais bien chanter ensemble sur une de mes compositions. Qu'en pensez-vous?

Je l'apprécie vraiment, c'est vraiment une jeune femme extra. J'ai été tellement heureuse pour elle, quand elle ma 'annoncé qu'elle avait été prise à l'opéra et que son audition c'était bien passé. Ce serait vraiment un grand plaisir de pouvoir partager la scène avec elle et je suis sur que sa lui ferais vraiment plaisir de jouer son premier role sur l'un de vos opéras.

Caralin eut un petit rire, elle trouvait Wolfgang et Aloysia adorables.

hj: Tu n'es pas obligé de copier mon texte à chaque fois lol je sais ce que je dis xd.

Wolfgang était vraiment enchanté de revoir Caralin. Il était aussi heureux de constater qu'elle continuait de chanter. Sa voix devenait plus belle. On pouvait entendre qu'elle travaillait dur et tous les jours. Wolfgang avait trouvé en elle un prodige du chant et il était rare que son instinct le trompe. Il espérait qu'elle avait raison en lui disant que Vienne allait lui porter chance. Car jusque là, notre compositeur n'avait pas vraiment eu de chance et à art décevoir les membres de sa famille, il n'avait pas fait grand chose. Il avait vraiment hâte de voir l'Empereur et de lui montrer de quoi il était capable. Il avait toute confiance en lui.

- Oui je suis tout à fait de votre avis. Depuis que je suis ici, cette ville m'a porté chance et j'espère que ça va continuer.

C'est dans cette ville qu'il avait trouvé du travail et aussi un appartement où logeait sa sœur et son père. Pour le moment, tout allait bien. Il gagnait de l'argent et pouvait commencé à économiser pour son mariage avec Aloysia mais surtout pour lui acheter une bague de fiançailles en priorité. Il travaillait comme un acharné pour pouvoir réaliser son rêve et celui d'Aloysia. Il voulait lui organiser un beau mariage.

- Je suis heureux que vous acceptiez ma proposition. Je suis certain que vous ferez un duo absolument magnifique.

Il prit ensuite un air mystérieux. Wolfgang ne dévoilait jamais ses nouvelles compositions. Il attendait de les achever totalement avant.

- Vous le saurez bien assez tôt. Je comprends que vous aimiez venir ici. Cet endroit est magnifique et vraiment très reposant. Oui je suis certains aussi qu'Aloysia va apprécier de chanter avec vous. En effet, c'est une jeune femme pleine de talents mais vous aussi vous savez. Nous pourrons donc vite commencer les répétitions si l'Empereur est d'accord avec moi.

Il avait entendu dire que l'Empereur était assez difficile à convaincre. Mais Wolfgang ne lâcherait pas prise et ferait tout pour arriver à ses fins. Il voulait le faire pour les personnes qui croyaient en lui.

Un personnage à l'auguste démarche (et au noble maintient), à la tête d'un petit groupe de courtisans, s'avance alors en direction des deux promeneurs : l'empereur lui même.
Petit groupe constitué de conseillers et autres dignitaires (qui ne cessaient de se couper la parole, afin de s'attirer l'attention de leur maître), et étroitement encadré par quelques soldats à la physionomie impressionnante...dissuasive.
En effet, pour parcourir la distance séparant ses appartements de la salle du trône le souverain se devait d'emprunter ce fort agréable lieux de passage (et de promenade) qu'étaient les somptueux jardins du palais. Merveille de beauté, de quiétude et de senteurs multiples.
D'ailleurs si les riches habits, aux couleurs chamarrées, des gens de l'empereur étaient les parfaits reflets des parterres de fleurs parsemant les allées du jardin...les vêtements blanc immaculé de Joseph II tranchaient, de par leur simplicité, avec l'étalage coloré des membres de sa cour.
Sobre dans sa vêture l'empereur était également d'une grande rigueur morale confinant presque...à une certaine rigidité.
Que venait, néanmoins, adoucir son attitude naturellement désinvolte, voir "fantasque".
Un paradoxe vivant fait homme, comme souvent(?), parmi les têtes couronnées. Qui pouvaient s'avérer être, tour à tour, têtes sages ou...folles, selon les circonstances, et au gré des humeurs, évidemment.

Et celle du monarque (d'humeur) semblait au beau fixe, ce jour ci, puisqu'il salua très courtoisement Mozart et son amie tandis que tout cet aréopage transitait (sans marquer d'arrêt) devant les deux promeneurs.
Il fallut que l'un des conseillers glisse quelques mots à l'oreille de son maître pour que celui ci s'immobilise, tout sourire, pour ensuite s'adresser directement au musicien.

Ah?! Herr Mozart!
Quelle parfaite coïncidence!
J'avais grand hâte de vous rencontrez.
Maestro Saliéri ne cesse de louer vos talents auprès de moi...
Bien que...votre réputation vous précède déjà.

Ce qui était dit...avec la plus entière des sincérités. Malgré que le jeune compositeur demeure encore un personnage assez mystérieux (et inclassable) aux yeux de Joseph II. Qui brûlait donc de mieux connaître l'ex enfant prodigue.
Le souverain tourna son regard perçant (et lumineux) en direction de la jeune femme.

Puis je savoir à qui ai je l'honneur, chère demoiselle?

Car visiblement...tous les experts massés derrière l'empereur mélomane...l'ignorait totalement, également.

Wolfgang se retourna. Il avait tellement était occupé à parlé avec Caralin, qu'il n'avait pas entendu l'Empereur venir derrière lui. Eh oui, vous mettez une jolie jeune femme devant notre jeune compositeur et plus rien n'existe pour lui. Il passe directement dans un autre monde.Il s'inclina dans une profonde révérence qui était un peu exagérée mais qui ne montrait en aucun cas de l'irrespect envers le monarque.

-Sire, c'est un honneur pour moi de vous voir.Je suis honoré de savoir que Monsieur Salieri vous ait parlé de moi en bien.

Pour le coup, il avait oublié que Caralin se trouvait derrière lui. La rencontre avec l'Empereur était une chose inespérée. Mais maintenant, il ne fallait pas faire le moindre faux pas. Toutes les cartes se trouvaient dans ses mains et il fallait qu'il en fasse bon usage, car des chances pareil ne se présenteraient pas deux fois. Les personnes qui accompagnaient le Monarque ne pouvaient pas s'empêcher de chuchoter un peu. Certaines étaient impressionnées et d'autres pas le moins du monde. Pour le coup, Wolfgang avait oublié Caralin. Il fallait absolument qu'il obtienne un tête à tête avec l'Empereur. Son avenir et sa réputation était en jeu. Mais il était prêt à lui faire une ou plusieurs démonstrations s'il le désirait. Wolfgang était plein de ressource et des idées ne cessaient de lui traverser l'esprit.

- Je suis à votre entière disposition.

On disait souvent de Wolfgang qu'il était jeune, sans expérience et prétentieux. Mais il avait suffisamment d'expériences pour savoir qu'il fallait parfois jouer sur le culo. Il se sentait prêt à lui en mettre plein la vue. Il avait besoin de travail et rapidement. Lorsque l'Empereur salua Caralin, Wolfgang tourna la tête un peu comme si une apparition venait de se faire. Lui aussi avait oublié qu'elle se trouvait à côté de lui. Il la regarda en attendant qu'elle parle.

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