Un peu perdue... (Caralin)

Le matin s'était levé depuis quelques minutes et la jeune Caralin s'activait déjà dans sa chambre. Elle s'étira en sortant du lit et s'approcha de sa coiffeuse. Elle fit son brin de toilette et ôta sa chemise de nuit. Ses sous-vêtements mit, elle une sublime sous jupe couleur saumon. Caralin se dirigea vers son armoire et en sortie une sublime robe rouge et noir. Un sublime corset broder et de petites mitaines noires. Elle s'emprisonna tant bien que mal dans sa robe et demanda de l'aide à une de ses servantes pour fermer les lacets dans son dos. Caralin devait soigner son apparence, ce soir elle avait une représentation. Une fois la robe en place, la jeune brune s'assit devant son miroir et attacha ses cheveux en un chignon lâche, ainsi qu'un petit chapeau et un voile noir, afin de tout retenir. Le maquillage de Caralin était simple, elle n'accentuait que ses yeux d'un fin très noir.

La lady saisit un sac et une ombrelle, le temps sera au soleil aujourd'hui, elle n'en avait aucun doute. Elle fit appelé une calèche afin de rejoindre son endroit préféré de Vienne, l'Opéra. Elle descendit les grandes marches en marbre de sa maison et monta dans la calèche qui l'attendait déjà devant chez elle. Caralin n'habitait pas très loin de l'Opéra mais on lui interdisait de marcher. Pour une fois, elle écoutait. Le cocher lui annonça l'arrivée, et Caralin poussa la porte elle-même. La jeune femme, sourit avec un peu de timidité à son cocher et le remercia brièvement. Elle s'avança vers la montée des marches. Un mendiant était installé au bas de ceux là. Caralin touché, s'approcha de lui et lui offrit quelques pièces. Caralin connaissait sa chance et refusait de ne penser qu'à elle.

La jeune cantatrice, poussa la grande porte de l'Opéra et fila discrètement dans sa loge. Elle y déposa ses affaires et resta assise dans son fauteuil impérial de longues minutes. Une drôle de sensation la saisit et elle eut le besoin de calmer sa respiration. Après cela, Caralin se sentait prête à entrer dans la foule. Elle devait échauffer sa voix. Elle poussa la porte de sa loge et se mit à répéter quelque une de ses partitions. Comme ça, on aurait cru que Caralin avait une assurance époustouflante et pourtant elle se sentait perdu. Elle remarqua qu'une jeune femme venait d'apparaitre et la fixait timidement. Elle avait l'impression de se revoir quelques temps au par avant. Caralin lui sourit et saisit sa robe pour s'approcher d'elle. Une petite révérence et elle releva ses yeux pour la fixer droit dans les yeux.

-"Bonjour!"

HJ: je sais pas ce que tu as voulu faire avec ton code, mais.. je vois que des codes

Aloysia était subjuguée par la voix de la jeune femme qui devait être à peine plus âgée qu’elle. Il était rare qu’elle ait entendu une voix aussi belle, hormis la sienne. La jeune allemande commençait à se dire que ce ne serait pas si facile que cela de se faire engager à l’opéra… Que pouvait bien avoir raconté Wolfgang sur elle au directeur? Il avait surement fixé la barre très haut, et la jeun fille commençait à ressentir de plus en plus la pression monter en elle.
C’est alors que la demoiselle s’avança vers Aly pour la saluer. Etonnée par tant de gentillesse, Aloysia inclina la tête de façon polie et respectueuse afin de répondre aux salutations de son interlocutrice.

-Bonjour mademoiselle, dit elle avec un sourire. Si je ne m’abuse, vous travaillez ici?

Cette simple question traduisait « quelle chance vous avez de travailler ici, comme j’aimerais avoir le même bonheur ». Mais pour l’instant, Aly n’avait aucune idée de qui se trouvait en face d’elle. Le meilleur moyen de le savoir était finalement de se présenter, la jeune femme en serait sans doute de même.

-Je suis Aloysia Weber. Je viens de Mannheim et ai emménagé à Vienne depuis peu avec ma famille. J’ai rendez-vous avec le directeur de l’opéra, je suis recommandée par Wolfgang Mozart.

Lorsqu’elle avait prononcé le nom de son compositeur, le visage d’Aly s’était éclairé. Wolfgang, son ange-gardien. Aloysia n’avait que peu confiance en elle pour l’instant, et seul Wolfi arrivait à lui faire oublier ses peurs et la faire se dépasser. Elle chantait déjà divinement bien, mais lorsqu’il l’accompagnait, sa voix était capable de choses incroyables, d’atteindre des notes dont elle ne s’était jamais sentie à la hauteur.
La jeune fille regarda en souriant la cantatrice qui se trouvait en face d’elle, l’invitant à son tour à se présenter. Peut-être qu’elle connaissait Katarina Cavalieri? Aloysia avait eu la chance de la rencontrer, les deux jeunes femmes avaient bien sympathisé et s’écrivaient régulièrement. Il fallait bien dire que seule Katarina pouvait comprendre Aloysia et combien il était difficile d’aimer un compositeur talentueux.
La belle Aloysia avait hâte de connaitre un peu plus celle qui lui faisait face. Elle devait avoir tant de choses intéressantes à lui raconter, elle qui travaillait à l'opéra! Le rêve d'Aloysia.

La jeune Caralin sourit à la jeune femme en face d'elle. Aloysia disait elle, ce prénom n'était pas inconnu à la jeune brune, elle était certaine de l'avoir entendue quelque part. Elle l'observa un instant, elle semblait perdu. Caralin finit par lui sourire.

''Je m'appelle Caralin, mais appelez-moi Cara.'' fit elle avec une voix douce.

Caralin était comme ça, elle avait rarement un mot plus haut que l'autre. La jeune femme en face d'elle lui inspirait de la confiance, elle ne semblait pas méchante, bien au contraire. Elle répondit donc volontiers à sa question.

''Oui, effectivement, je suis la nouvelle cantatrice, je viens à peine d'y entrer et j'ai encore beaucoup à apprendre. Mais c'est un rêve qui se réalise, je l'ai souhaité toute ma vie.''

La jeune cantatrice vue assez rapidement que la jeune Aloysia aimerai elle aussi intégrée l'Opéra et elle lui souhaitait de tout son coeur de réaliser son rêve.

''Je suis enchantée de vous connaître Aloysia et vous souhaite de réussir, c'est tout simplement magique de réaliser son rêve.''

Quand Aloysia parla de Wolfgang, elle se souvenuait d'où elle avait entendu le nom de la jeune femme. Le jeune compositeur et connaissance de Caralin, ne tarissait pas d'éloges sur cette jeune femme. ''L'une des meilleures cantatrices qu'il n'est jamais entendu chanté'' disait-il. Désormais Caralin avait hâte de l'entendre chanter.

''Wolgang ne parle que de vous, il dit que votre voix est sublime et qu'il est dur de vous surpasser!''

La jeune brune était très admirative du travail du compositeur et avait déjà prêté ça va voix à l'un de ses opéras. Elle ne pouvait donc pas douter de ce qu'il affirmait sur la jeune Aloysia.

''Je vous souhaite bonne chance, mais je doute que vous en aillez besoin. Nous serons sans doute bientôt toutes les deux ici et j'en suis ravie.''

Aloyia était agréablement surprise: la jeune femme qu’elle venait de rencontrer était bien cantatrice à l’opéra, et était des plus gentilles qui soient. Elle s’attendait pourtant à rencontrer des regards et phrases hostiles, étant donné que sa maman et sa sœur ainée l’avaient mise en garde: à l’opéra, la concurrence était rude et on n’hésitait pas à se tirer dans les pattes lorsqu’on se sentait menacé. Mais Caralin ne semblait pas du tout de ce genre-là, ce qui rassura la jeune allemande. D’un autre coté, Cara venait d’être engagée à ce qu’elle disait. Elle devait donc être toute jeune, comme Aly, et était peut-être pour cela qu’elle était encore « gentille » et serviable. C’était l’une des rares fois où Aloysia se sentait bien avec une personne d’environ son âge depuis sa récente arrivée à Vienne. En quittant Mannheim, la jeune fille avait dû abandonnée ses amies et se retrouvait à présent seule avec ses sœurs. Elle espérait donc vite de faire de nouvelles connaissances. Peut-être que Caralin et elle deviendraient amies? D’autant plus si Aloysia était engagée… mais ce n’était pas encore fait, il fallait tout d’abord qu’elle trouve le bureau du directeur de l’opéra… Mais elle avait pas mal d’avance, ce qui lui permettait de rester encore un peu à discuter avec sa nouvelle connaissance.

-Je vous félicite pour votre admission. Vous la méritez, votre voix est réellement sublime. Et je suis également enchantée de vous connaitre.

A entendre Caralin, elle avait l’air de bien connaitre Wolfgang. Il était vrai qu’il était arrivé bien avant Aloysia à Vienne et qu’il avait par conséquent eu bien du temps pour se faire de nouvelles relations de travail. La preuve en était, c’était lui qui avait recommandé Aly au directeur de l’opéra ce qui lui avait valu ce rendez-vous. La jeune fille se mit à rougir lorsque Cara évoqua les éloges que faisait Wolfi sur elle.

-Oh… Wolfgang exagère toujours vous savez… Il a tendance à… beaucoup en rajouter.

Wolfgang avait le don de rassurer Aloysia qui avait encore beaucoup de doutes quant à elle et ses capacités. Pourtant elle adorait chanter et ce depuis son plus jeune âge. Elle y avait été poussée et encouragée par ses parents qui avaient su détecter en elle ce don si particulier qu’elle possédait. Mais lorsqu’il lui arrivait de commettre une fausse note, Aly se renfermait sur elle-même et s’énervait, se sentait minable… seul Wolfgang parvenait à la rassurer et lui prouvait qu’elle était capable de réussir. Il lui avait fait faire des progrès remarquables lorsqu’il lui avait donné des leçons à Mannheim.

-Cela fait longtemps que vous le connaissez?

Caralin sourit amusé en l'entendant parler de Wolfgang. C'est vrai que c'était un jeune homme particulier. Comparé au froid et droit Salieri, Wolfgang était un vrai clown. La jeune cantatrice ne l'avait vu que rarement après sa nomination à l'opéra mais, elle en gardait toujours de merveilleux souvenirs. Ce jeune homme était exceptionnel, une vraie bouffée d'air frais et Caralin appréciait sa compagnie.

Oh vous connaissez Wolfgang, c'est un chien fou, je doute que quelqu'un arrive à le mettre en cage, à l'enfermer dans une prison dorée. C'est vrai qu'il aime en rajouter mais concernant la musique, je lui fais entièrement confiance.

La jeune femme sourit timidement en regardant Aloysia, elle n'espérait pas la froisser car, il semblait que sa nouvelle amie portait une attention très particulière au compositeur. Caralin avait parfois la capacité de ressentir certaine chose. Autant quand elle avait vu Wolfgang elle avait su qu'il serait important dans sa vie professionnelle, autant quand elle voit Aloysia elle comprenait que le jeune compositeur lui avait volé son cœur. Après tout, il était vrai que Wolfgang était un séduisant jeune homme et beaucoup de femmes semblait l'adoré, mais ce que percevait Caralin pour Aloysia était plus profond, tout simplement différent.

Si Wolfgang dit que tu es vraiment douée, je le crois et vous serez donc dès ce soir cantatrice à l'Opéra de Vienne. Mais également amies, je l'espère...

Caralin appréciait beaucoup la jeune femme. Timide, calme et adorable, ce n'était pas une de ses jeunes mondaines qu'on voit souvent arriver à l'Opéra pour se faire engager. Mais le but réel de leur venue était plus le faite qu'il voulait approcher les compositeurs et les beaux parties venue se détendre.

Ce milieu est fantastique, vous verrez. Bon il faut parfois faire attention, nous sommes tout de même des femmes et certains pensent avoir tous les droits sur nous. Mais sur ce point je ne suis pas d'accord. J'ai fuis mon pays à cause d'un mariage forcé, je refuse qu'on me rabaisse ou qu'on me dicte ce que je dois faire. Alors, Aloysia ne vous laissez pas avoir, vivez votre rêve

Caralin était l'un de ses femmes qu'on dit en avance sur son temps. Elle revient finalement à la conversation principal et répondit à la question d'Aloysia.

Et bien c'est Wolfgang qui m'a découvert. Je travaillais comme femme de chambre au Palais et un matin où je chantais dans les jardins, Wolfgang m'a surprise Après je vous laisse deviner, vous connaissez bien Wolfgang. Avant même de connaitre son nom, il me poussait à l'Opéra. J'ai passé une audition et me voilà. Cela doit faire 4 mois à peine.

Que voulait dire Caralin en disant qu’on ne pourrait enfermer Wolfgang dans une prison dorée? Certes le jeune compositeur ne tenait pas en place, ce n’était un secret pour personne. Aloysia commençait à bien le connaitre, mais elle avait parfois l’impression d’être aveuglée par ses sentiments envers lui. Pourtant, il semblait sincère. Aly rougit très légèrement, et Cara ne l’aidait pas ne la couvrant de compliments. Si seulement elle avait raison, si par une chance incroyable Aloysia pouvait être engagée à l’opéra suite à l’entretien qu’elle aurait avec le directeur d’ici quelques instants… La jeune fille n’osait y croire, c’était un rêve. Pourtant, elle y était si proche, elle avait pu décrocher grâce à Wolfgang ce fameux entretien où tout reposerait sur ses épaules. Le petite allemande sentait le trac l’envahir peu à peu. Elle tâcha de se calmer en repensant à tous les conseils de son bien-aimé. Elle sourit à Caralin.

-Oui, j’espère aussi que nous deviendrons amies… même si je ne suis pas engagée.

La jeune femme se confia à Aloysia, avouant qu’elle avait fui son pays pour éviter un mariage forcé. Quel courage!

-Je vous admire beaucoup, Caralin. Merci pour vos conseils. Et de quel pays venez-vous?

Ainsi donc, Wolfgang était à l’origine de la réussite de la jeune fille. Aloysia sourit, il était si gentil, et doué, un vrai dénicheur de talents. Mais soudain, Aloysia eut une vision: et si Wolfgang s’était trompé sur elle, et si elle n’était pas engagée à l’opéra parce que le directeur trouvera qu’elle avait moins de talent que Caralin? Wolfi serait déçu par elle, il finirait pas ne plus la voir de la même manière, il lui préfèrerait peut-être Cara qui était si jolie et douée. Bien triste à cette idée, la jeune allemande secoua la tête pour la chasser de son esprit. Non, cela n’arriverait pas, elle se souviendrait de tous les conseils et encouragements de son bien-aimé et parviendrait à charmer le directeur par sa voix… du moins elle l’espérait.
Cela faisait seulement quatre mois que Caralin était là, et elle paraissait si épanouie, si heureuse… Alors qu’elle avait fui sa famille et son pays. Tout semblait à présent lui sourire. Aly rêvait de cela elle aussi.

-J’espère avoir autant de chance que vous. Mais l’heure tourne… où donc se trouve le bureau du directeur? Je ne voudrais pas être en retard…

Ca non alors, être en retard le jour de l’audition, voilà qui donnerait une bien mauvaise image d’elle, et également de Wolfgang, au directeur de l’opéra. Aloysia espérait que Caralin ait le temps de la conduire au bureau du directeur.

HJ: Désoler c'est franchement pas génial!

Caralin se mit à penser à son pays. L'Italie lui manquait un peu. La chaleur, ses longues balades sous les oliviers, ses courses effréné à dos de cheval le long de la plage. La jeune cantatrice resta silencieuse un instant. Elle finit par refaire surface en secouant doucement sa tête. Elle fixa Aloysia et lui sourit.

''Je suis Italienne, je suis natif de Bologne. Mon père est le comte de cette ville. Mais nous avions trop de divergences d'opinions. J'ai préféré m'enfuir loin de tout cela, même si désormais ma mère me manque cruelle.''

Caralin se stoppa, soupira doucement et fit une petit moue avec ses lèvres.

''Je suis désoler, je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela.''

La jeune cantatrice se mit a trituré ses doigts, légèrement mal à l'aise. Elle venait de lui sortir une grande partie de sa vie. Elle ne savait plus quoi dire, elle chercha quoi ajouter, comment faire oublier ses dires.

''C'est ici qu'est arrivé Wolfgang, c'est vraiment un homme extraordinaire. Je crois remarqué que vous lui porté énormément d'attachement. Nous sommes des femmes, c'est le genre de chose que nous voyons. Et je crois sincèrement que vous êtes une personnes doté d'une incroyable gentillesse.''

Le sentiment que ressentait Caralin était tellement spécial, elle se sentait vraiment à l'aise avec Aloysia, elle le présentait. Elle serait une très bonne amie et pria pour qu'elle intègre l'Opéra.

''Venez, je vous accompagne. Ne soyez pas trop stressez, le directeur est d'une grande gentillesse. Il sait que les auditions sont dure et très stressante, il tentera de vous mettre tout de suite à l'aise.''

Caralin se mit à marcher en direction du bureau en regardant Aloysia.

''Je vous souhaite bonne chance et je vous attendrais dehors, vous pourrez me dire si vous avez été prise ou non. Mais je suis sur que d'ici une heure vous ferez partit de notre Opéra et nous serons de très grande amies.''

HJ non c'est très bien ne t'inquiète pas Pense juste à mettre les paroles du perso en gras ^^

La jeune cantatrice regarda Aloysia rentré derrière le directeur et lui fit un petit signe de courage en lui souriant. La porte se referma et elle fit demi tours. Elle saisit deux plis de sa robe et avança vers l'entré de l'Opéra. Elle poussa la grande porte en bois et sentis un vent chaud lui frapper délicatement le visage.
Son regard fut attiré par un jeune homme qui traversait la rue. De long cheveux marron et des yeux d'un bleu sublime et puis il avait cette fossette. Ce ,'était pas la première fois qu'elle le remarquait, il passait plusieurs fois par jours devant l'Opéra et Caralin aimait le regarder de loin. Trop timide pour l'approcher, elle s'était fait à l'idée de ne rien entreprendre. Au bout de plusieurs minutes, elle se retourna et rentra à nouveau à l'intérieur de la battisse.
A peine rentré, une jeune costumière lui sauta dessus en faisant de grand geste. Elle lui parlait dans une langue que Caralin avait du mal a comprendre. Au vu de la tête de la cantatrice la jeune femme fit une minute de silence et reprit das un français un peu bancale.

-Je suis désoler! Je parle très mal votre langue. Mais vous devez me suivre afin de choisir votre robe pour votre prochaine représentation.

Caralin acquiesça et suivit silencieusement la jeune costumière. Elle la conduisit jusqu'à un portique remplit de robes toutes sublime les unes que les autres. Caralin repéra tout de suite une robe bleu pâle très vaporeuse avec un bustier simple. La costumière lui tendit alors un châle rectangulaire de la même couleur que la robe. Caralin l'inspecta encore une seconde et tendit le tout à la jeune femme.

-Réservez moi celle ci, je la porterai pour la première. Je regarde une autre pour le premier opéra de Wolfgang.

Caralin se remit en quête d'une nouvelle robe. Ce soir Mozart allait faire la première représentation de son nouvel opéra et il l'avait invité. C'est a cette instant q'Aloysia courut vers elle telle une enfant et lui attrapa les mains.

--Caralin, je suis reçue!!! Je commence la semaine prochaine! Vous rendez-vous compte?

Aloysia était tellement excité que Caralin sautilla avec elle. La jeune cantatrice la prit dans ses bras puis se détacha en souriant. Elle était tellement heureuse pour sa nouvelle amie, Caralin aurait enfin une confidente au sein de l'Opéra. Elle lui saisit la main et la tira vers ses robes.

-Je suis tellement heureuse pour vous Aloysia. Vous réalisez enfin votre rêve. Nous allons fêter ça. Vous devez le savoir, Wolfgang joue son nouvelle Opéra ce soir dans le grand Opéra. Nous pourrions y allez ensemble. Et choisissez une robe dans ces dernière création, ma couturière la repiquera à votre taille. Ce sont les dernières créations de Milan et Paris. Il semblerait que se soit les plus belles par chez nous.

Voyant Aloysia regarder les robes sans osé les toucher, elle lui en sortie une et la lui tendi, mais la reposa rapidement.

Quels sont les couleurs qui vous vont le mieux? Je souhaite vraiment vous en offrir une pour ce soir. Elle se stoppa un instant. Je parle, je parle mais je ne vous ai même pas demandé si vous étiez libre pour venir voir la représentation?

Caralin sourit d'un large sourire, en regardant Aloysia les yeux pétillant. Elle tenait entre ses mains une deuxième robe bleue nuit et de dentelle noire. Ses doigts glissaient avec beaucoup de légèreté sur les broderies finement faites. Elle releva son regard de sa robe et fixa les robe que lui montrait la nouvelle cantatrice.



Au moment où elle posa ses yeux sur la robe violette, Caralin eut un vrai coup de cœur pour celle ci. La jeune brunette la pointa du doigts et la toucha légèrement.

Sans aucune hésitation, celle ci! La coupe est tout simplement sublime. La coupe est parfaite pour vous! J'aime bien la blanche aussi je l'aime beaucoup. Pour la rose, ce n'est pas vraiment ma couleur. Je le porte très mal, j'ai tout de suite l'air d'une grande friandise. Mais Aloysia, pourquoi ne pas en prendre plusieurs. Vous devez avoir plusieurs robes pour commençer et comme vous pouvez le voir j'ai un large choix. Sa me ferais vraiment plaisir!

Caralin n'avait jamais eut la chance d'avoir quelqu'un qui l'aidait lors de ses début. Elle avait du faire ses débuts toute seule et avait rouler sa bosse d'elle même. Sa avait été dure mais elle y était arrivé et c'était promis de soutenir et d'aider la prochaine nouvelle.

La jeune femme observa un instant Aloysia en restant silencieuse. Elle remarqua que dès que le sujet venait à parler de Wolfgang, le visage de la jeune fille s'illuminait. Elle rigola doucement. Bien trop réservé pour lui en faire la remarque.